Dans cet article, nous vous dirons tout ce que vous devez savoir sur Commandeur des croyants. De son origine et de son évolution au fil des années jusqu'à sa pertinence aujourd'hui, en passant par ses différentes applications et utilisations. Commandeur des croyants a été un sujet d'intérêt pour de nombreuses personnes, et dans cet article, nous essaierons d'aborder tous les aspects pertinents liés à Commandeur des croyants. Peu importe que vous soyez un expert dans le domaine ou que vous commenciez tout juste à approfondir ce sujet, vous trouverez ici des informations précieuses qui vous aideront à mieux comprendre Commandeur des croyants et son importance dans différents domaines.
« Émir des croyants » et « miramolin » redirigent ici. Pour les autres significations, voir commandeur et émir.
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Le commandeur des croyants,,, (en arabe : أمير المؤمنين / amīr al-mu‘minīn , mot pour mot prince des croyants, latinisé comme miramolinus, d'où en français aussi miramolin) est un titre représentant un chef de musulmans.
Historique
Chez les sunnites
Chez les sunnites, le titre de commandeur des croyants (amīr al-mu‘minīn) est donné, a posteriori, aux « Rachidoune » (en arabe : خلفاء راشدون, al-Khulafā’u r-Rāshidūn) c'est-à-dire aux premiers califes qui succèdent au prophète de l'islam Mahomet à partir de 632. Ce titre semble apparaître au milieu du Ier siècle de l'Hégire. Un des premiers cas est l’inscription du barrage de Muʿâwiya (58/677). Si la tradition fait d'Abou Bakr As-Siddiq le premier à porter ce titre, un graffito de 644-645 ne lui donne ni le titre de calife (khalîfa), ni celui de Commandeur des croyants. Sur les monnaies, le titre semble avoir été introduit par le calife Muʿāwiya et on la trouve, par exemple, sur une monnaie de 674.
Chez les chiites
Chez les chiites, le titre de commandeur des croyants est donné au cousin et gendre du prophète, Ali, qui pour les chiites est le premier imam infaillible. Les autres imams n'ont pas le droit à ce titre. Les théologiens chiites rapportent un hadîth, où un homme est allé questionner le sixième imam Ja'far al-Sâdiq en lui donnant le titre de « Amir le Mouminin » ; la tradition chiite rapporte que l'imam le reprend pour lui indiquer que seul Ali est le prince des croyants.
↑ a et bFrédéric Imbert, « L’Islam des pierres : l’expression de la foi dans les graffiti arabes des premiers siècles », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 129, (ISSN0997-1327, DOI10.4000/remmm.7067, lire en ligne, consulté le )
↑Jeremy Johns, « Archaeology and the History of Early Islam: The First Seventy Years », Journal of the Economic and Social History of the Orient, vol. 46, no 4, , p. 411–436 (ISSN0022-4995, lire en ligne, consulté le )
Mohammed El Ayadi, Les Deux Visages du roi : Le Monarque et le Commandeur des croyants, Casablanca, La Croisée des chemins, , 289 p. (présentation en ligne)
Mohammed Mouaqit, « Marginalité de la charia et centralité de la Commanderie des croyants : le cas paradoxal du Maroc », dans Baudouin Dupret (dir.), La Charia aujourd'hui : Usages de la référence au droit islamique, Paris, La Découverte, coll. « Recherches », , 302 p. (ISBN9782707169969 et 270716996X, OCLC793480546, présentation en ligne), p. 141-151
John Waterbury (trad. de l'anglais par Catherine Aubin), Le Commandeur des croyants : La Monarchie marocaine et son élite , Paris, PUF, coll. « Pays d'outre-mer. 1re série. Études d'outre-mer » (no 11), (1re éd. 1967), 399 p. (OCLC370754019, présentation en ligne)