De nos jours, Histoire chronologique de la Pologne est devenu un sujet d’intérêt général qui couvre divers domaines de la vie quotidienne. Tant sur le plan personnel que professionnel, Histoire chronologique de la Pologne a suscité de nombreux débats et généré des opinions contradictoires. Depuis son apparition sur la scène publique, Histoire chronologique de la Pologne a capté l'attention de millions de personnes à travers le monde, suscitant des discussions passionnées et de profondes réflexions sur son influence sur notre société. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects de Histoire chronologique de la Pologne et son impact sur nos vies, offrant un regard détaillé et objectif sur ce phénomène qui continue de susciter la controverse.
Mariage de la princesse Dubravka (sœur du duc de Bohême Boleslav Ier) et de Mieszko qui se fait baptiser à cette occasion et prend le titre de prince de Pologne.
Conversion du prince Mieszko et de son peuple au christianisme. La conversion de Mieszko au rite latin entraîne la pénétration du christianisme et les contacts de la Pologne avec l’extérieur : Mieszko envoie son fils Lambert, le futur Mieszko II, étudier dans un cloître italien, Boleslav fait venir en Pologne des religieux italiens, à côté des Allemands. La politique matrimoniale marque l’évolution des mentalités : Boleslav épouse successivement deux Allemandes et marie ses filles à un prince de Kiev et un prince du Saint-Empire romain germanique . La fille de Mieszko épouse le roi de Suède, puis de Norvège, et devient la mère de Knut le Grand, roi du Danemark et d’Angleterre.
997 : mort de saint Adalbert de Prague durant les premières tentatives de conversion des Prussiens (peuple païen de langue balte, appelé aussi les Borusses).
1138 : mort du prince Boleslas III Bouche-Torse. Début des guerres entre les héritiers des premiers Piast. Il faudra 200 ans pour réunifier la Pologne des Piasts.
Le 10 février à Cracovie : mariage avec Élisabeth de Habsbourg permettant l'union de la Pologne-Lituanie avec la Bohême et la Hongrie. Élisabeth, mère de six garçons et sept filles, est appelée la mère des rois : quatre de ses fils l'ont été en effet.
Soulèvement général en Prusse contre la domination de l'ordre l'ordre Teutonique. À la demande des représentants des États, la Prusse est incorporée à la Pologne.
Début d'une guerre de treize ans contre l'ordre Teutonique, jusqu'en 1466.
En novembre, privilège de Nieszawa accordé à la noblesse, premier pas vers la transformation de la Pologne en oligarchie (démocratie nobiliaire).
1455 : mort de Zbigniew Oleśnicki évêque de Cracovie l'homme politique le plus puissant au temps des premiers Jagellon.
1466 : le 19 octobre, paix de Toruń à la demande de l'Ordre Teutonique épuisé par la guerre : Gdańsk (Danzig) et la Prusse orientale sont placés sous suzeraineté polonaise. Les territoires laissés à l'Ordre deviennent des fiefs de la couronne polonaise.
À la fin du XVe siècle, la Pologne compte à peu près 10 000 juifs, certains venus d'Italie et beaucoup d'autres d'Allemagne. Le pays leur apparaît comme une sorte de « terre promise » par contraste avec la situation qui leur est faite dans les autres pays d'Europe où on les expulse (Angleterre, Espagne, France), où on les enferme dans des ghettos (Allemagne, Italie), où on les convertit de force (Espagne, Portugal).
1573 : confédération de Varsovie, fixation des conditions d'élection du roi par les nobles et notamment le respect de la tolérance religieuse.
1573 : Henri, duc d'Anjou, futur roi de France (Henri III), est élu roi de Pologne (Henri Ier). Il tarde à rejoindre son royaume, règne six mois en regrettant Paris, et repart en France à bride abattue dès qu'il apprend la mort de son frère Charles IX.
1648-1667 : pendant la période dite du Déluge, de 1648 à 1667, la Pologne subit une série de révoltes et d'invasions et perd un tiers de sa population.
1768 : confédération de Bar, la noblesse polonaise s'insurge contre l'ingérence russe. Massacre de Polonais par des Ukrainiens à Ouman. Le soulèvement échoue.
La population juive atteint le demi-million de personnes, soit 4 % de la population de la Rzeczpospolita, estimée à 12 millions, dont seulement 3,5 millions de Polonais. Liés au roi par un serment de fidélité, ils bénéficient alors et depuis plus d'un siècle, d'un statut très protecteur. Ils forment le Kahal (la « Communauté »), chaque groupe local est dirigée par un conseil des notables et un rabbin. Le Conseil des Quatre Pays légifère pour les questions internes.
1861 : l'Autriche accorde plus d'autonomie et de liberté à la Galicie.
1863 : nouvelle insurrection polonaise dans la partie russe. Les libéraux de toute l'Europe applaudissent des partisans de la liberté dressés contre une tyrannie. Cependant le chancelier Bismarck est contre une Pologne indépendante qui menacerait la Prusse.
1880 : début d'une importante émigration de juifs polonais vers les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, l'Autriche, la France et l'Argentine.
1894 : Nicolas II desserre l'étau russe à Varsovie.
À la fin du XIXe siècle, la population juive se monte à neuf millions de personnes, et représente plus de 30 % des habitants de Varsovie et de Lodz, les deux plus importantes villes industrielles. Les juifs sont divisés entre une riche bourgeoisie d'entrepreneurs et un important prolétariat : un quart de la population active juive est ouvrière.
Les Polonais « ethniques » sont au nombre de 16 millions dont 9 millions en Pologne russe, 4 millions en Galicie autrichienne et 3 millions dans les territoires prussiens de Grande-Pologne (Posnanie) et Silésie. Sur ces mêmes territoires, la population juive s'élève à 9 millions de personnes. Un million d'émigrés se trouvent aussi en Russie, en Allemagne, en Angleterre, en France, aux États-Unis.
Varsovie compte 700 000 habitants et Łódź 300 000.
Henryk Sienkiewicz obtient le prix Nobel de littérature. Dans son discours de réception, il dédie ce succès à la patrie polonaise : « Elle était déclarée morte - Voici la preuve qu'elle est vivante. Elle était déclarée incapable de penser ou de parler - et voici une preuve du contraire. Elle était déclarée vaincue - et voici la preuve qu'elle est victorieuse ».
Occupation de Kiev par les Polonais, contre-offensive de l'Armée rouge repoussée lors de la bataille de Varsovie, contre-offensive polonaise à l'est contre la Russie ;
Avec cette guerre la population juive subit des vexations diverses et des pogroms.
16 octobre : accords de Locarno par lesquels la France et le Royaume-Uni garantissent les frontières entre l'Allemagne et ses voisins ; le même jour, accord franco-polonais garantissant un soutien mutuel en cas d'agression.
Le pays est au bord de la faillite. Coup d'État du maréchal Józef Piłsudski, héros de la résistance anti-russe et des guerres de l'indépendance. 600 opposants sont massacrés à Varsovie.
Le nouveau président met un terme au programme de polonisation et prêche la concorde entre les différents groupes ethniques et religieux. Il décrète une réforme monétaire.
Mort de Piłsudski; lors de ses funérailles nationales, des extrémistes lancent aux Juifs : «Grand-Père est mort, on va régler votre compte».
Le général Rydz-Smigly, ministre de la Défense déclare : « Les Juifs ont des buts nationaux distincts des nôtres. Ils perturbent notre évolution nationale » et préconise l'émigration des Juifs vers la Palestine telle qu'elle a été prévue par la Société des Nations en 1922.
Le 1er septembre, le Troisième Reich envahit la Pologne sans lui déclarer la guerre. L'armée polonaise se défend et résiste bien pendant quinze jours face à la supériorité tactique et matérielle de la Wehrmacht, mais l'Union soviétique l'envahit aussi le 17 septembre en vertu de l'accord secret entre Staline et Ribbentrop.
Le 28 septembre, l'Allemagne prend le contrôle de la partie occidentale du pays. Une partie du Reichsgau Wartheland est annexée par l'Allemagne, et l'autre devient une sorte de colonie, appelée « Gouvernement général de Pologne ». Les expulsions de population de la première partie vers l'autre, d'octobre 1939 à mars 1941, expérimentent et préfigurent le Generalplan Ost de juillet 1941, énoncé pour toute l'Europe de l'Est.
Des deux côtés de la nouvelle frontière commencent massacres et déportations :
Les nazis se déchaînent contre la population juive qui est bientôt parquée dans des ghettos. Ils s'attaquent aussi aux élites polonaises, systématiquement déportées ou fusillées, des grands sportifs aux hommes politiques, en passant par le clergé et les enseignants. Des milliers de Polonais sont déportés comme travailleurs forcés en Allemagne tout au long de la guerre. Les écoles secondaires et les universités sont fermées. Un enseignement et un théâtre clandestins seront l'une des facettes méconnues de la résistance polonaise. Karol Wojtyła, le futur pape Jean-Paul II, risquera ainsi sa vie comme acteur clandestin. Selon Adolf Hitler : « Le Gouvernement général de Pologne ne doit être qu'un réservoir de travail non spécialisé (...) Il est indispensable de garder à l'esprit que les propriétaires polonais doivent disparaître : aussi cruel que cela puisse paraître, il faut les exterminer partout où ils se trouvent. Tous les représentants de l'intelligentsia polonaise doivent être exterminés. Cela aussi paraît cruel, mais telle est la loi de l'existence. »
Les Soviétiques, de leur côté, éliminent tous les « cadres bourgeois », civils ou militaires, chrétiens ou juifs. À Katyń et ailleurs, 22 000 officiers polonais sont assassinés d'une balle dans la nuque. Les communistes rejetteront officiellement la responsabilité de ce massacre sur les nazis, jusqu'à ce que Mikhaïl Gorbatchev en remette les archives au président Lech Wałęsa 50 ans plus tard. Environ un million de personnes sont déportées vers la Sibérie et l'Asie centrale soviétique : des petits ou gros propriétaires terriens, des douaniers, des militaires, des membres de l'administration et des enseignants.
L'équipe de décrypteurs polonais du Biuro Szyfrów, évacuée vers la France, transmet aux Alliés les méthodes qui permettront de percer le système de cryptage allemand Enigma.
Les camps de concentration, implantés sur le territoire de la Pologne, tels Auschwitz, Treblinka et Majdanek, deviennent des pièces maîtresses de la « solution finale » contre les Juifs, les Tziganes et les résistants anti-nazis.
L'armée polonaise du général Anders, autorisée à quitter l'Union soviétique par l'Iran, rejoint les forces britanniques. Les Polonais qui n'ont pas pu la rejoindre seront enrôlés dans une armée polonaise communiste intégrée aux forces soviétiques. C'est le cas du futur général Wojciech Jaruzelski.
Les ghettos juifs de Pologne sont vidés (plus que 60 000 Juifs dans le ghetto de Varsovie ; 350 000 à sa création)
La tragique Insurrection du ghetto de Varsovie (Powstanie Getta Warszawskiego) en avril-mai montre aux nazis que les Juifs savent vendre chèrement leur peau. Deux autres ghettos se révoltent, à Vilnius en août et à Białystok en septembre.
Découverte par les Allemands du charnier de Katyń.
Conférence de Téhéran qui fixe les nouvelles frontières de la Pologne. Churchill et Roosevelt« livrent la Pologne en proie aux bolcheviks », selon le mot d'Anders.
L'Insurrection de Varsovie (Powstanie Warszawskie) est anéantie par les nazis, après deux mois de combats (63 jours), d'août à octobre. Les Soviétiques laissent faire en attendant sur la rive droite de la Vistule et en fermant leurs aérodromes aux Britanniques et aux Américains. La ville est détruite à 95 %. La population est massacrée ou déportée. L' « Armia Krajowa » (Armée de l'Intérieur, c’est-à-dire la résistance non communiste) est considérablement affaiblie. Deux cent mille Polonais périssent lors de ces combats dont 180 000 civils.
De septembre 1939 à mai 1945, plus de 6 millions de Polonais sont morts, dont 3 millions de Juifs.
Le Royaume-Uni cesse de reconnaître le gouvernement polonais en exil. L'armée d'Anders et les autres unités polonaises ayant combattu sous commandement britannique sont démobilisées. Les soldats sont autorisés à demeurer sur le territoire britannique, invités à rentrer en Pologne, mais pas à participer au défilé de la victoire.
La capitale polonaise se soulève contre la Wehrmacht, mais Staline interdit de lui porter secours. La quasi-totalité de Varsovie (98 %) est détruite par les Allemands. L'élimination de la résistance polonaise dans cette bataille facilite après la guerre la mainmise russe sur la Pologne et sa satellisation dans son orbite d'influence. 200 000 Polonais (civils et combattants) périssent dans ce véritable traquenard.
Le 11 janvier, les troupes russes du général Rokossovski, en route vers Berlin, investissent Varsovie qui n'est plus qu'un champ de ruines.
L'est du Pays est définitivement annexé par la Russie soviétique, à l'exception de Białystok, mais, en contrepartie, la Pologne est autorisée à s'emparer du sud de la Prusse-Orientale, de Dantzig, de la Poméranie et de la Silésie : 7,5 millions d'Allemands sont expulsés de ces territoires et immédiatement remplacés par 4,5 millions de Polonais, dont 1,5 million ayant fui les provinces orientales.
la nouvelle Pologne compte 24 millions d'habitants à 95 % d'ethnie polonaise et de religion catholique. Fin 1945, la communauté juive n'est plus que de 250 000 personnes dont 100 000 en provenance des zones annexées par l'URSS.
À la suite du pogrom de Kielce (4 juillet), sur une accusation de « crime rituel », plus de 100 000 Juifs quittent la Pologne, la plupart pour la France. Les Juifs qui restent sont dans leur majorité proches des communistes et placent leurs espoirs dans la République populaire qui est imposée par les Soviétiques. Un certain nombre d'entre eux servent le nouveau régime et participent à sa mise en place.
1947 : élections truquées, élimination de l'opposition anti-communiste
1952 : adoption de la nouvelle constitution, la Pologne devient une démocratie populaire
1953 : « Non possumus » de l'épiscopat polonais, arrestation du cardinal Wyszyński placé en résidence surveillée dans un couvent près de la frontière soviétique jusqu'en 1956
1956 : révolte des ouvriers à Poznań, Władysław Gomułka devient premier secrétaire du parti et prend le pouvoir. La « petite révolution » attribue les « erreurs » du régime pro-soviétique aux « Juifs » qui en deviennent les boucs émissaires et sont poussés à un nouvel exode.
1967-1968 : il ne reste plus que 35 000 personnes d'origine juive, parfaitement assimilées, converties ou issues de mariages mixtes, mais cela n'empêche pas Władysław Gomułka, de refaire l'opération de 1956 et de lancer une nouvelle opération « antisémite ».
1968 : protestations étudiantes, purge antisémite. Les trente mille derniers Juifs quittent définitivement le pays ; beaucoup partent s'installer dans les pays scandinaves.
1980 : en juillet grève générale à Lublin, pour des améliorations sociales et plus de démocratie. En août les grèves s'étendent. Fin août création de Solidarność, et accords de Gdańsk d'août autorisant le premier syndicat libre. Des millions de Polonais y adhèrent.
1981 : Le général Wojciech Jaruzelski décrète l'état de siège (Stan Wojenny) en décembre. Lech Wałęsa en résidence surveillée. Il n’est pas le seul. Les arrestations et mises en résidence surveillée durent jusqu’à 1989.
1988 : rencontre entre le gouvernement du PZPR et l'opposition.
1989 : l’effondrement du bloc communiste commence en Pologne avec la Table Ronde du printemps, les premières élections libres, la victoire de Solidarność et le premier gouvernement non communiste de Tadeusz Mazowiecki (même si Jaruzelski reste chef de l'État).