Dans cet article, nous explorerons l'impact de Planète-océan sur la société moderne. Depuis son émergence, Planète-océan a capté l'attention et l'intérêt de nombreuses personnes à travers le monde, suscitant débats et réflexions sur son influence dans différents domaines de la vie quotidienne. À travers cette analyse, nous examinerons ses répercussions sur la culture, l’économie, la politique et la technologie, afin de mieux comprendre son importance et sa pertinence aujourd’hui. De même, nous analyserons comment Planète-océan a évolué au fil du temps, s'adaptant aux transformations sociales et contribuant au changement et à l'innovation dans différentes sphères de la société.
Depuis les années 1990, la découverte de planètes extrasolaires dans notre galaxie a mis en évidence l'existence de Jupiter chaudes, des géantes gazeuses qui semblent trop proches de leur étoile pour avoir pu se former à l'endroit où elles se situent actuellement. Le processus de migration planétaire, où une planète se rapproche de l'étoile après sa formation à cause des restes du disque d'accrétion, a été théorisé pour expliquer leur présence.
Une planète-océan serait une super-Terre possédant un manteau de glace et ayant migré près de son étoile. Cette migration entraînerait la fonte d'une partie de la glace et la formation d'un immense océan liquide.
Les télescopes actuels n'étant pas suffisamment performants pour permettre la détection directe de telles planètes, leur existence est donc toujours théorique. Toutefois, la première planète-océan aurait été découverte par calcul le , il s'agit de GJ 1214 b.
Dans un article prépublié sur arXiv en , Donald M. Glaser et ses collaborateurs distinguent deux types de planètes : d'un côté, les planètes pélagiques (pelagic planets), qu'ils définissent comme comportant entre 0,2 et 1 % de leur masse sous forme d'eau en surface, c'est-à-dire l'équivalent d'entre 8 et 40 fois les océans terrestres pour une planète de masse terrestre, de quoi submerger toute terre ; et de l'autre, les mondes d'eau (water worlds), qu'ils définissent comme comportant plus de 1 % de leur masse sous forme d'eau en surface, de quoi former un océan suffisamment profond pour former une couche de glace de haute pression entre l'eau liquide et la croûte rocheuse.
En fiction
On trouve dans la fiction plusieurs exemples de planètes-océan.
Bande dessinée
Aquaend, une planète pénitentiaire dans la série BD L'Incal de Jodorowsky et Moebius.
Aquablue, une planète peuplée de pêcheurs primitifs, dans la série BD créée (en 1988) par Cailleteau et Vatine.
Aquablue possède des archipels et n'est donc pas à proprement parler une planète-océan.
Solaris, la planète homonyme du roman Solaris de Stanislas Lem et des deux adaptations cinématographiques. Dans cette fiction toutefois, l'océan n'est pas constitué d'eau, mais de matière organique protéiforme.
La planète Miller dans Interstellar (2014), une des planètes potentiellement habitable visitée par les astronautes. Arrivée sur la planète, l'équipe d'astronautes découvre que cette dernière, qui subit une forte influence gravitationnelle à cause de sa proximité avec un trou noir, est capable de produire des vagues gigantesques (1 200 m dans le film).
Jeu vidéo
2181 Despoina, une planète de l'univers de Mass Effect, entièrement recouverte d'eau, de laquelle les Léviathans, des créatures aquatiques qui auraient dominés la galaxie il y a des millions d'années, seraient originaires.
Aquas et Zoness, deux planètes de la série Star Fox.
Junyo, Holstein, Kurile ou encore Vespus, planètes entièrement recouvertes d'eau dans le jeu vidéo Freelancer.
Le circuit Big Blue de F-Zero, jeu de course futuriste, se trouve sur une planète-océan.
Planet 4546B, planète recouverte d'eau et de quelques îles avec de nombreux biomes où le joueur doit survivre dans Subnautica et Subnautica: Below Zero.
Titan, lune de Saturne recouverte d’un océan de méthane où s'est réfugié Zavala le chef de l’avant-garde après la chute de la Cité dans Destiny 2.
Léviathe, une planète aquatique parsemée d'îlots et de vestiges dans le jeu vidéo Outer Wilds, où l'astronaute Gabbro a fait naufrage.
un nombre infini de planètes océans apparaissent dans le jeu vidéo Starbound, ainsi que dans No Man's Sky.
Spatterjay, dans L'Écorcheur de Neal Asher, dont l'écosystème est extrêmement vorace (2002).
Cloral, une planète (territoire dans la terminologie de la série) recouverte d'un océan sur lequel se déplacent d'énormes vaisseaux-villes dans le roman Bobby Pendragon : La Cité perdue de Faar (2003).
↑A. Léger, F. Selsis, C. Sotin, T. Guillot, D. Despoix, D. Mawet, M. Ollivier, F.A. Labèque, C. Valette, Brachet, B. Chazelas, H. Lammer, A new family of planets ? « Ocean planets », Icarus n°169 (2004), p. 499-503
↑(en) A super-Earth transiting a nearby low-mass star par David Charbonneau, Zachory K. Berta, Jonathan Irwin, Christopher J. Burke, Philip Nutzman, Lars A. Buchhave, Christophe Lovis, Xavier Bonfils, David W. Latham, Stéphane Udry, Ruth A. Murray-Clay, Matthew J. Holman, Emilio E. Falco, Joshua N. Winn, Didier Queloz, Francesco Pepe, Michel Mayor, Xavier Delfosse & Thierry Forveille dans Nature 462, 891-894 (17 December 2009)