Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons explorer le monde passionnant de Rue Caulaincourt. De ses origines à sa pertinence aujourd'hui, nous aborderons tous les aspects liés à Rue Caulaincourt. Tout au long de l'histoire, Rue Caulaincourt a joué un rôle fondamental dans la société, impactant divers domaines tels que la culture, l'économie et la politique. A travers cet article, nous découvrirons l'importance de Rue Caulaincourt et comment il a évolué au fil du temps. Préparez-vous à vous plonger dans un voyage fascinant à travers Rue Caulaincourt !
No 1: se trouvait l'ancien hippodrome de Montmartre, construit de 1898 à 1900 en remplacement de l'hippodrome du Champ-de-Mars (1894-1899), qui avait succédé à l'hippodrome au pont de l'Alma (1877-1892). Il pouvait recevoir 7 000 spectateurs dont 5 000 assis et fut inauguré le . Il comprenait un grand restaurant, L'Hippodrome, ensemble construit par Édouard-Jean Niermans avec deux grands panneaux peints par Vincent Lorant-Heilbronn pour le propriétaire M. Heitz. En 1905, le cirque de Buffalo Bill s'y produit et le peintre Maximilien Luce y consacre une série d'œuvres. Le célèbre cow-boy habite alors à l'hôtel Terrass. Il fut transformé en 1907 en cinéma, et par la suite en skating-ring. Léon Gaumont en fit en 1911 une salle pour projections cinématographiques, avec une capacité de 3 400 personnes : le Gaumont-Palace. Cette salle fut remaniée en 1931. Avec ses 5 000 places, elle représentait le plus grand cinéma d'Europe (aujourd'hui, c'est le Grand Rex). Son cadre de scène de 24 mètres sur 13 contenait un écran considéré comme l'un des plus grands du monde. Au Gaumont-Palace, toutes les séances débutaient par un morceau joué par un orchestre, puis en 1932, un grand orgue Christie est installé, et un organiste remplaça l'orchestre. Cette salle fut détruite en 1973[réf. nécessaire] et remplacée par les actuels magasin Castorama et hôtels Mercure et Ibis.
No 8: se trouvait une bijouterie qui servait également de galerie d'art, "l'Acropole", qui fut référencée par le Musée Galliera ainsi que La Revue des Beaux-Arts (1906). Une exposition sur des œuvres de Léon Leyritz, connu pour son amitié avec Maurice Ravel, s'est tenue en 1924.
No 9: Gigantesque fresque murale impulsée par ONU Femmes et ayant pour objectif de sensibiliser et d’unir une nouvelle génération de défenseurs de l’égalité des genres. La fresque murale donnera le coup d’envoi au Forum Génération Égalité français. Ce projet fait partie d’une série de trois fresques murales réalisées à l’occasion du Forum Génération Égalité dans trois grandes capitales mondiales, à Mexico au Mexique, à Paris en France et à New-York aux Etats-Unis, par des artistes femmes de renommée internationale. Réalisée par Lula Goce, cette artiste espagnole mêle des représentations photoréalistes de personnes – souvent des sujets enfants ou adolescents – à des éléments de la nature ou des paysages fantastiques. Débutée le 22 juin 2021, la fresque a été inaugurée le 29 juin 2021 en présence de nombreux élus parisiens.
No 10: pittoresque baraque, vestige de ce qu'étaient les rues de la Butte avec ses maisonnettes de planches, dont il ne reste quasiment plus rien. Immeuble de A-J Sélonier, 1895, plus ancienne exécution subsistante.
No 23: le dessinateur humoristique Raoul Guérin (1890-1984), créateur du personnage de Toto Guérin qui lui valut d'être ainsi surnommé, y vécut.
No 34 : emplacement de l'ancien moulin de la Fontaine-Saint-Denis[réf. nécessaire].
No 71 : Jacques Villon (1975-1963), peintre et graveur, y vécut.
No 73 : immeuble où le peintre Auguste Renoir habita vers 1902-1903. Domicile du peintre, dessinateur et lithographe suisse Théophile Alexandre Steinlen à la même époque. C'est également là qu'il mourut le 13 décembre 1923. Le couple d'artistes peintres, Jules Pascin et Hermine David, habita aussi à la même adresse dans les années 1920.